Même si je me considère plutôt nulle en mathématiques, j’avoue que MOINS = PLUS est de loin ma formule préférée, mais surtout celle que j’utilise tous les jours et qui a fait ses preuves dans ma vie depuis de nombreuses années.
« Est-ce un désir ou un besoin » est une règle que j’applique depuis très longtemps. Il faut dire qu’à une certaine époque, je me trouvais dans des situations financières assez précaires, sans compter que je disposais de très peu (ou pas) de soutien; les conditions étaient donc sûrement propices à mes prises de conscience vers la simplicité volontaire.
Il est clair que le minimalisme a énormément gagné en popularité ces dernières années – une philosophie extrêmement transformatrice, mais que je trouve malheureusement si galvaudée. On a commercialisé l’idée du minimalisme, que l’on présente davantage comme une tendance, une mode, alors que pour moi, il s’agit d’un style de vie.
L’image du minimalisme que je qualifie de « commercial » – ce look épuré, où tout est blanc du plancher au plafond, y compris les meubles, presque sans traces de vie humaine (comme dans les magazines) et hyper médiatisé – n’est pas du tout le modèle qui a suscité mon intérêt. Le concept que j’ai choisi de m’approprier et qui me convient parfaitement est plutôt celui tel que défini par Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus (reconnus internationalement comme The Minimalists) : « Est-ce que les objets que je possède ajoutent de la valeur à ma vie? » Là est la question qui sous-tend toutes mes décisions au quotidien.
Le consumérisme semble avoir atteint son apogée; je dis bien semble, car je suis encore et toujours aussi surprise de constater à quel point notre société de consommation n’a pas encore touché les bas-fonds. . Étant quelque peu mésadaptée face à notre beau monde moderne (je me répète, mais je l’assume entièrement!), il m’est extrêmement compliqué d’évoluer dans un univers de distractions, de consommation à outrance et de matérialité comme le nôtre.
Heureusement, j’ai épousé un homme qui est lui aussi un fervent adepte du minimalisme – et j’oserais même dire qu’il l’est à un degré de plus que moi. Cela rend notre quotidien extrêmement gérable et simple. Dans son excellent livre Walden ou la vie dans les bois, Henry David Thoreau exprime ce qui constitue une règle d’or pour mon conjoint et moi : « Notre vie se gaspille en détail (…) simplicité, simplicité, simplicité! »
Le minimalisme que nous avons adopté à la maison ne se limite pas du tout à l’aspect matériel. Nous l’appliquons dans toutes les sphères de notre vie, telles que nos relations, notre santé, nos passe-temps, notre vie sociale, nos finances, notre alimentation :
Moins de biens matériels = Plus de place pour les choses essentielles
Moins de bruit = Plus de calme et de clarté
Moins d’activités = Plus de temps pour soi
Moins de désordre = Plus d’espace
Moins de temps derrière les écrans = Plus de moments dans le réel
Moins de futilités = Plus de place pour ce qui compte vraiment
Je te suggère le livre Love People Use Things – Because the opposite never works (The Minimalists) ♥♥♥